À l’écoute des préoccupations exprimées par les habitantes et habitants de Villeneuve, notamment à travers plusieurs collectifs citoyens actifs, nous souhaitons relayer ici des constats largement partagés concernant la situation de la circulation dans le centre historique.
De nombreux riverains dénoncent une pollution sonore et atmosphérique persistante, directement liée à une utilisation inappropriée des rues du vieux village. Ces voies, pensées pour la déambulation piétonne et rénovées dans cet esprit au cours des dix dernières années, ne sont ni conçues ni adaptées pour supporter un trafic motorisé intense ou rapide. Le passage fréquent de véhicules, souvent à des vitesses excessives, dégrade non seulement la qualité de vie, mais nuit également à l’état des aménagements (pavés détachés, revêtements bruyants, surfaces fragilisées).
Cette situation va à l’encontre des règles en vigueur, en particulier celles liées au statut de Zone de Rencontre, qui impose la priorité aux piétons. Elle contrevient aussi aux orientations du Plan de Déplacements Urbains (PDU) de la GA, qui appelle explicitement à la pacification des centres anciens.
Autre difficulté soulignée : le manque d’aménagements adaptés pour les piétons, les cyclistes et les personnes à mobilité réduite (PMR). Les trottoirs, souvent étroits et encombrés, ne permettent pas une circulation sécurisée, alors même que la fréquentation du centre continue de croître.
Ces constats, exprimés par les habitants eux-mêmes, ne peuvent rester sans réponse. Ils appellent à une réflexion collective sur l’usage de l’espace public, en plaçant au cœur des priorités la sécurité, le confort et la santé des riverains.
Par ailleurs, ces problématiques risquent de s’accentuer avec l’augmentation attendue du flux de circulation, notamment en lien avec la future mise en service de la résidence du Parc du Prieuré.
C’est pourquoi le collectif « Parce que j’aime Villeneuve » s’engage à intégrer ces enjeux dans le projet que nous porterons lors des prochaines élections municipales. Cette réflexion sera menée en concertation étroite avec les habitantes, les habitants, ainsi que les commerçants et artisans du centre-ville, dans un esprit de dialogue, de transparence et d’intérêt général.